Nous profitons de pouvoir nous arrêter chez la tante d’un ami à San Vito al Tagliamento pour prendre deux jours OFF sans vélo. Voilà un moment tant attendu par nos corps que nous utilisons efficacement depuis près d’un mois.
C’est également le moment parfait de faire quelques emplettes avec la patronne de la maison qui nous conduit dans les grandes enseignes sportives et de camping afin de réparer, mais aussi de compléter notre équipement.
Par la même occasion, nous visitons la petite localité dans laquelle nous séjournons sous un autre œil. Car autant vous dire que notre guide connaît parfaitement sa ville. Nous avons également la chance d’être emmenés dans les bars et restaurants que l’on n’aurait certainement pas trouvé en tant que touristes. Grâce à elle, nous commençons donc par exemple notre samedi soir par aller boire une bière dans une brasserie artisanale, et quel plaisir de savourer une bonne bière faite maison quand on est amateur de houblon et de malt. Puis nous continuons et terminons la soirée dans la meilleure pizzeria du coin.
Durant le week-end, Fiona profite de continuer de travailler sur la future vidéo YouTube et Bryan s’occupe des vélos. Voilà comment le duo fonctionne : nous avons chacun nos propres tâches. C’est une grande plus-value d’être un duo. Nous pouvons nous répartir les choses à faire et c’est ainsi que nous pouvons partager le contenu de notre aventure. La logistique d’un tel voyage prenant bien du temps, seul il serait bien complexe de gérer efficacement tous ces aspects en même temps.
Fiona étant Multimedia designer, elle capture photos et vidéos et s’occupe par la suite de les traiter et de les monter pour vous en faire des beaux épisodes YouTube.
Mais elle gère également la tenue des réseaux sociaux et du site internet.
Bryan étant de métier plus technique, s’occupe d’entretenir les vélos et réparer le matériel. Mais pas que, c’est lui qui pilote le drone, tient la GoPro et s’occupe de faire les itinéraires afin de nous faire passer par de magnifiques endroits.
Par contre la cuisine, la lessive et l’écriture des articles sont des tâches plus partagées par exemple. (Même si Bryan en fait un peu plus que Fiona pour les deux premières citées, mais chut…)
Donc forcément durant un après-midi chacun a de quoi faire, même des fois un peu trop ! A ce moment-là, nous n’avons pas encore pris le temp de nous poser pour lire un livre. Mais ce n’est pas grave car la priorité c’est de faire des rencontres et de profiter des moments qui se présentent à nous en étant avec des locaux par exemple, comme ce week-end-ci. Nous profiterons certainement de faire une vraie pause dans les Balkans près d’une plage ou dans un petit village pittoresques.
Le week-end défile très rapidement et nous reprenons déjà la route le lundi matin en direction de Palmanova, une ville fortifiée en forme d’étoile à neuf branches. Le long du chemin nous passons dans la villa Manin. Nous profitons de manger notre petit repas de midi sur les bancs installés dans ce somptueux jardin.
Nous poursuivons ensuite jusqu’à la forteresse où nous avons pris une nuit dans un B&B car la météo annoncée n’est pas favorable à une nuit sous tente. Par chance en arrivant proche des remparts la météo est encore bonne et nous en profitons pour faire voler le drone. Car c’est vue du haut que l’étoile prend tout son sens. Depuis le ciel la forme est clairement visible et l’on y voit de grande rue qui mènent à la grande place principale qu’on se dépêchera ensuite d’atteindre au vu du ciel qui devient menaçant.
Nous terminons la journée à l’intérieur et en tant qu’amateurs de jeux de société, nous pouvons même sortir notre jeu cartes afin de ponctuer parfaitement cette étape.
Le lendemain dernière ligne droite en Italie avant d’atteindre la Slovénie. Après quelques coups de pédale nous terminons par voir la mer du haut des falaises et nous réalisons le chemin parcouru en voyant l’autre côté de la côte. Nous célébrons aussi la barre des 1000 km parcourus. Nos vélos sont rodés et prêts à aller vers l’inconnu, nous aussi !
Les derniers kilomètres du jour sont difficiles à franchir car la montée depuis Trieste au camping représente 330 mètre de dénivelé positif sur 3 km. Pour être honnêtes ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. Notre seul but est d’atteindre le camping, d’y monter la tente et de profiter une dernière fois de la restauration italienne.
Une fois arrivés en haut notre souhait est réalisé, nous terminons notre soirée dans une pizzeria napolitaine. Nous pourrons prendre la route pour la Slovénie les papilles comblées.
Pour mettre plus d’images sur nos mots, regardez notre épisode YouTube :
