Autant pour sa nature que pour nos hôtes, la Slovénie nous a paru parfaite à vélo. Le pays est certes valloné et se mérite un peu. Ce n’est d’ailleurs certainement pas pour rien que de grands coureurs cyclistes viennent d’ici, ils ont un beau terrain d’entraînement. 😉 Par cet article, découvrez notre passage sur ses terres et pourquoi c’est une très bonne destination bikepacking selon nous.
En quelques chiffres
- 3e pays de notre voyage de la Suisse à l’Asie
- 9 jours dans le pays – dont 2 de pause
- Env. 240 km et 2800 mètres de D+
- Pays traversé début mai
Itinéraire
Nous sommes entrés dans le pays par la frontière entre Opicina (Italie) et Sezana (Slovénie). Nous avons roulé jusqu’à Ljubljana puis sommes redescendus jusqu’à la frontière à Secje selo.
Routes de Slovénie à vélo
Aventuriers gravel, VTT ou de route, le pays est une mine d’or en chemins cyclables. Les axes principaux sont traversés par une multitude de chemins blancs perforant les forêts telle une fourmilière. Nous n’avons pas vraiment emprunté de pistes cyclables mais les voies asphaltés étaient de grande qualité et nous ont permis de circuler aisément et en toute sécurité sur des routes partiellement empruntées.
Hospitalité
Jusqu’ici c’est le pays où nous avons le plus profité de l’hospitalité d’inconnus ! Grâce aux réseaux « Warmshowers » et « Couchsurfing » nous avons eu la chance de dormir au sec dans la plus grande majorité de notre voyage. Les Slovènes ont été incroyablement accueillants et ont été aux petits soins avec nous. Beaucoup d’entre eux disposent d’un potager et nombreux sont ceux à nous avoir offert (avec fierté et ça se comprend) des produits maison ou locaux lors de notre passage chez eux.
Logements
Nous avons dormi dans deux campings à des tarifs très différents. Le premier, dans un énorme champ en pleine nature nous a coûté dans les 20 euros, tandis qu’un autre camping qui ne comportait pas beaucoup plus de caractéristiques haut de gamme, nous a coûté 34 euros la nuit ! Un des plus chers que nous ayons dû utiliser… (Heureusement à ce prix, la gazinière et le réfrigérateur étaient à disposition.)
Un peu par crainte des ours et du fait que ça ne soit pas vraiment toléré, nous n’avons pas tenté le bivouac.
Spécialités culinaires
Mis à part un très bon pain brioché dont nous ne connaissons pas le nom, nous n’avons pas goûté de spécialités en soit. Un de nos hôtes nous a expliqué que la Slovénie n’avait pas de spécialités propres mais s’inspirait beaucoup de ses voisins aves des plats aux origines italiennes ou autrichiennes par exemple (pizza, escalopes viennoises, etc.)
Côté boissons, nous avons toutefois pu déguster de l’alcool de noix et du vin maison faits par un de nos hôtes.
Infos pratiques
Le pays n’est pas des plus bons marchés (vous l’aurez peut-être par exemple compris avec le camping cité plus haut).
Il est aisé de payer pratiquement partout avec une carte bancaire mais bien sûr ayez toujours quelques euros sur vous par sécurité.
Nos points positifs et coups de coeur
- La verdure, les forêts et la nature omniprésentes
- Les routes parfaitement adaptées au bikepacking
- Nombreux bancs à l’ombre pour faire une pause pique-nique
- Les incroyables grottes de Skocjan
- La tour d’observation « Razgledni stolp na Planini nad Vrhniko »
Nos points négatifs et regrets
- Les prix plutôt élevés. Nous avons trouvé l’Italie moins chère.
- Les trombes d’eau qui nous sont tombés sur la tête mais ça, c’est un peu la faute à pas de chance
Episodes YouTube de la Slovénie à vélo
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